iZombie

Vous ne l’ignorez pas (je suis loin de m’en cacher :-)) : je suis une grande fan de Veronica Mars et de son univers. J’ai vu les 3 saisons plusieurs fois, j’ai participé à la campagne Kickstarter pour le film, j’ai vu ce même film plusieurs fois aussi et j’ai également dévoré les deux livres qui font suite au film (ici et ) (si vous me suivez toujours). J’attends la suite de pied ferme, d’ailleurs. Si jamais quelqu’un m’entend. J’avais noté que Rob Thomas parlait quelques fois de sa nouvelle série, iZombie. Je n’étais pas plus attirée que ça… Moi les zombies (The Walking Dead) et les séries qui font peur (vraiment peur, genre Bates Motel ou American Horror Story), je n’y touche pas. Je tiens à mon sommeil et à la douceur de mes rêves. Et la réalité est déjà bien assez moche comme ça… Surtout en ce moment.

Cependant, un jour de vache maigre et après avoir lu d’étonnement bons retours sur cette série, je me suis lancée. J’ai dévoré la saison et demi disponible en 48 heures (j’étais malade, ça aide). Déjà, cet excellent rendement vous donne une bonne indication sur mon ressenti par rapport à celle-ci.

IZombie

Olivia Moore (Rose McIver, vue dans le film Lovely Bones et en tant que Tinkerbell dans Once Upon A Time) est une interne urgentiste dans un hôpital de Seattle. Super sérieuse, elle se consacre essentiellement à ses études de médecine et à son fiancé Major. Un soir, après le boulot, une collègue l’invite à une fête sur un yacht. Elle refuse mais son fiancé la motive à sortir et s’amuser, pour une fois. Mauvais plan : la soirée tourne rapidement au drame suite à une attaque de zombies (oui, oui, des zombies). Olivia (dite « Liv ») est griffée par l’un d’eux (Blaine) en tentant de s’échapper. Elle se réveille sur la plage, le lendemain matin, enfermée dans un sac pour la morgue. Avec une envie irrépressible et incontrôlable de manger du cerveau. Ben oui, logique. Suite à cette soirée on ne peut plus réussie, Liv retrouve ses amis et sa famille, mais rien n’est comme avant. Elle annule ses fiançailles avec Major (incarné par Robert Buckley, qu’on a pu voir dans One Tree Hill) sans lui donner de vraie raison (en même temps « euh, chéri, je suis un zombie, désolée », ça ne passe pas vraiment bien) et lui brise le coeur. Elle quitte son job plein d’avenir aux urgences pour rejoindre le bureau médico-légal et travailler auprès du légiste et de la police (et surtout, des cerveaux, on y revient encore). Et physiquement, ses cheveux bruns sont devenus blond platine et sa peau est cadavérique. Assez rapidement, son chef, Riva, se rend compte de la situation (les cerveaux qui disparaissaient des cadavres, ça lui a mis rapidement la puce à l’oreille). Le truc en plus, c’est que quand Liv mange le cerveau d’un cadavre, elle a des visions liées à la personne et à ses derniers jours… Et ces visions peuvent aider la police. Elle commence à travailler avec l’inspecteur Babineaux, qui est persuadé qu’elle est un genre de médium et qui accueille volontiers ses visions pour ses enquêtes.

before

Cette série est différente de Veronica Mars, mais… pas tant que ça. Déjà, l’héroïne a de nombreux points communs avec Veronica : une certaine impertinence, un humour un peu piquant. Puis, le ton, la manière de raconter l’histoire rappelle aussi la série des années 2000. Pour couronner le tout, l’apparition successive de plusieurs Easter Eggs : des acteurs jouant Dick, Cliff McCormack, Wallace, etc. était un petit plaisir pour tout fan qui se respecte. ou la phrase de Liv, parlant de son amie Peyton (Ali Michalka, qu’on avait découverte dans la série Hellcats ou le film The Roommate), dans l’épisode s02e03 : « We used to be friends… A long time ago ». La mention de Hearst College aussi. Bref, un plaisir ! Chaque épisode se consacre à l’enquête sur un nouveau meurtre. En parallèle, un trafic de cerveaux pour nourrir les zombies de la ville est également en danger : les disparitions inquiétantes de jeunes sdfs dans un parc sont suivies par la police (et par Major, qui travaille en tant qu’assistant social avec ces jeunes).

iZombieLiv

Bref, pour une vision un peu alternative, sympa et drôle de l’univers des zombies, pour les fans de Rob Thomas et de Veronica Mars, cette petite série est à voir. Définitivement. Elle ne va pas révolutionner votre monde mais elle promet de passer de chouettes moments, des sourires et des petites montées de dégoût aussi (il ne faut pas se leurrer, à moins d’être zombie, le régime de Liv Moore ne fait pas rêver, même si elle essaie vraiment d’innover niveau recettes, il faut lui reconnaître ce bel effort).